LEXUS LÈVE LE VOILE SUR LA PREMIÈRE VOITURE TATOUÉE DU MONDE

Mercredi 18 mars 2020 — Afin de célébrer l’artisanat raffiné et les talents artistiques traditionnels du Japon, Lexus a commandé la première voiture tatouée du monde. Cette interprétation absolument unique en son genre du SUV compact UX a été imaginée et créée par l’éminente artiste tatoueuse londonienne, Claudia De Sabe.

Partant d’une voiture d’un blanc immaculé en guise de « canevas » et munie d’un outil de perçage Dremel en lieu et place de ses fines aiguilles de tatouage, Claudia a produit un design marquant, incluant une carpe japonaise qui habille toute la longueur du véhicule. La carpe japonaise est un motif traditionnellement utilisé dans l’art japonais. Elle symbolise la chance et la persévérance.

Lexus a produit un court film qui nous permet d’accéder aux coulisses et de découvrir comment a été conçue la voiture tatouée. Il est disponible ici : Voiture tatouée - secrets de conception

Claudia a utilisé l’outil Dremel pour éliminer la peinture en surface et exposer le métal afin de créer son motif complexe, puis elle a appliqué à la main cinq litres de peinture de haute qualité pour automobile, afin de faire ressortir tous les détails. En guise de touche finale, elle a utilisé une feuille d’or pour produire des ombres et donner au design un effet 3D plus marqué, avant que le véhicule ne soit entièrement revêtu d’une laque de protection qui permettra de le conduire sur la route.

Ce processus s’est prolongé sur une période de six mois à compter des premiers dessins, le « tatouage » ayant été réalisé durant cinq journées de huit heures de travail intensif. Ce travail s’est avéré physiquement exigeant du fait des vibrations générées par la perceuse, et de l’impossibilité pour ce client non-humain d’adopter une position confortable pour l’artiste, au fur et à mesure de la réalisation de l’œuvre. Là où de petits écarts sur un tatouage humain peuvent être facilement retravaillés ou colorés pour se fondre dans le motif, la « gravure » réalisée à l’aide de la perceuse exigeait une précision absolue.

Si l’UX tatoué n’a pas de prix, on estime que ce modèle personnalisé pourrait s’élever à quelque 120 000 £.

C’était la première fois que Claudia appliquait son art sur du métal, et non sur de la peau humaine, et tout en décelant certaines similitudes, elle a été confrontée à des défis inédits pour cette mission d’exception.

« Lorsque vous tatouez une personne, vous devez penser aux muscles et aux tissus qui se trouvent sous la peau. Avec la voiture, il s’agissait de penser à la manière dont la carrosserie change de forme au-dessus de l’ossature, » déclare Claudia, assistée dans le cadre de ce travail de son mari Yutaro, lui-même d’origine japonaise.

« Ce que j’ai le plus apprécié en tatouant le Lexus UX, et la raison pour laquelle ce modèle se prêtait idéalement à ce projet, c’est sa forme profilée. Chaque détail, depuis les lignes des flancs de la carrosserie, jusqu’aux formes des vitres, est aussi superbe que dynamique. C’était un modèle parfaitement adapté au motif et au concept en lui-même, » déclare Claudia, cofondatrice du studio de tatouage Red Point, à Islington.

Ce projet est un véritable hommage à l’artisanat takumi qui se retrouve dans chaque Lexus et se reflète dans des détails de haute précision et des finitions irréprochables, obtenus grâce à un savoir-faire humain parfait au fil de nombreuses années de formation spécialisée. De la même manière, Lexus embrasse l’esthétique japonaise traditionnelle dans la conception de ses véhicules, au sein d’éléments tels que les garnitures de l’habitacle en papier washi et la fusion harmonieuse des éléments intérieurs et extérieurs au niveau du pare-brise de l’UX, qui font écho aux caractéristiques architecturales engawa des maisons japonaises.